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Je laisse de la gache pour le fiss infern’s de ma fam’s.
14 septembre 2012, cela fait 14 mois jour pour jour que nous sommes partis. Nous avons parcouru 14 000km, roulé dans 14 pays, nous fêtons les 14 ans d’Arwen et Elouan a perdu sa 14eme dents!
Bon en fait nous n’avons parcouru que 13 870km, nous ne sommes pas passés au Honduras donc nous n’avons que 13 pays à notre compteur (mais nous nous rattraperons avec le Paraguay qui n’était pas prévu) et nous ne fêtons les 6 ans d’Arwen que le 17 car il nous faut une cuisine pour que cela soit célébré dignement. Quant a Elouan un trou de deux dents c'est suffisant.
Le 13 est un de ces jours où il ne faut pas trop compter pédaler. Nous quittons tardivement Cafayate après nous être réapprovisionnés. Après une demi-heure, première pause discussion avec un Equatorien, Colombien et Argentin voyageant également à vélo, ils voyagent avec rien et nous vivons dans le luxe en comparaison.
Quatre kilomètre plus loin je casse un rayon. La réparation nécessite de sortir l’axe du moyeu donc prend un peu de temps, nous mangeons sur place à Tolombon. Nous repartons…et nous arrêtons 1km plus loin pour discuter avec deux polonais qui voyagent depuis 2,5 ans et pensent encore rester sur les routes du monde pendant 7 ans…
Ils ont commencé par Le Caire, Cap town et nous affirment que les Chinois ont construit des routes toutes neuves (contre colonisation des pays bien-sur !!!) et que la descente du continent se fait sans difficultés. Cela donne des idées à Alex et Mélo pour la suite et à nous aussi d’ailleurs…
Nous nous délectons de leurs histoires quand arrivent les 4ptites gouttes (rencontrés à Tupiza). Un quart d’heure plus tard s’arrête un autre camping-car (voir le site enespadrille) Karine, Alexis, Maylis et Xavier un chalons 193…
Définitivement la journée vélo s’achève à 18km parcourus. Nous rebroussons chemin jusqu’à Tolombo pour y manger et passer la nuit.
Décidément les nuits sont courtes depuis quelques temps et la langue s’active plus que les mollets…
Nous nous quittons difficilement à…midi car les enfants ne veulent plus se quitter. En même temps à sept on en fait des choses. Pour les adultes les adieux s’accompagnent de promesses de retrouvailles en France car Xavier est originaire des Vosges et Nicolas doit faire découvrir Nancy à sa famille car il y a fait ses études.
Nous arrivons finalement à Quilmes avec un jour de retard pour y visiter, le samedi matin, les ruines d’un peuple qui a réussi à résister 130 ans aux espagnols. En punissions ils furent déportés dans la région de Buenos Aires où une autre cité porte le nom de Quilmes ( une bière aussi !).
Le site est construit façon inca : la plupart des vestiges sont sur la partie escarpée de la montagne. La promenade qui fait le tour est ludique et offre une vue imprenable sur la vallée aride. Ici tout est sec et les arbustes à piquant et cactus sont partout.
La visite d’un musée privé limite la journée à 30km. Les nuages rendent les couchés e soleil somptueux, tous les soirs le ciel nous gratifie de ses meilleures compositions dignes des plus grands peintres.
Nous entamons ensuite la partie dure de la montée. De 1900m à 3045m, 30km, sur une route défoncée, nous nous faisons mal aux jambes pendant un peu plus de trois heures.
Nous posons pour notre dernier col du voyage (El Infernillo: certainemeñt pour le vent) avant de descendre pendant 20km jusqu’à Tafi del Valle, jolie village où nous retrouvons les pins et la verdure.
Il est temps de fêter l’anniversaire du « petit truc », une journée de pause est décrétée…
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