PINO SIMPLE VOYAGEUR
De retour de notre balade en 4x4, nous arrivons à notre hôtel un peu fatigués vers 21h. Sur le pas de la porte nous rencontrons les « 4petitesgouttes », des ariégeois, Nicolas, Anne et leurs deux enfants qui commencent leur voyage en camping-car en Amérique du sud (le monde est petit car Nicolas est un ancien collègue de Joël le tarbais rencontré à Nazca).
Nous discutons un long moment entre deux portes. Pendant ce temps les enfants rentre dans l’hôtel à la recherche de deux français (dont une nancéenne), Frédéric et Juliette, qui voyagent en Pino et nous ont donné rendez-vous à Tupiza. Pour la petite histoire, ils ont croisé des allemands avec lesquels nous avions discuté à Puno et qui leur ont parlé de nous (ha le monde des voyageurs !!!). Nous arrivons peu après et bien que les enfants leur aient déjà raconté notre périple, nous discutons jusqu’à une heure du matin du parcours, du matériel, des anecdotes…
Samedi, le réveil est forcement un peu plus tardif. Les enfants ont quartier libre et jouent toute la journée avec Justine et Luc des « 4petitesgouttes ».
En allant porter mes sandales à réparer, je retrouve Frédéric et Juliette qui sont en pleine discussion avec… Mélodie et Rastar, deux français en…Pino, encore un !!! (Notre record établit avec les Frogs est tombé.) Ils ont déjà fait l’Asie, L’Australie, La Nouvelle Zélande et l’Amérique centrale.
Du coup la journée sera une des moins productives du voyage, nous la passons entièrement à discuter au milieu de la cour de l’hôtel. Les deux derniers arrivés ne posent leurs bagages dans leur chambre que lorsque la nuit tombe (Mélodie garde ses pneus sur l’épaule pendant au moins quatre heures !!!).
Nicolas organise le repas du soir. Nous sommes 13 voyageurs français dans cet établissement à échanger, partager jusque tard dans la nuit. Nous apprenons que Nicolas va participer à un trail en Argentine. Pour ceux qui ne connaissent pas, un trail est un truc de dingue 100km minimum à courir, marcher, escalader en montagne. Comme il est le seul français de l’épreuve allez l’encourager sur son blog (voir liens).
Dimanche Fred et Juliette partent en bus pour Uyuni, puis vient le tour des « 4petitesgouttes » qui s’en vont vers Tajira.
Il ne reste plus que trois Pinos mais nous discutons et rigolons encore très tard ce soir là. Mélo et Rastar pourront écrire un bouquin tellement il leur arrive de tuiles qu’ils prennent avec philosophie. (Cela nous fait penser à quelqu’un d’autre.)
Lundi, nous nous quittons, eux vers le salar, nous vers l’Argentine. Nous espérons nous revoir très vite puisque après leur tour ils vont suivre la même route que nous.
Les trois soirées pèsent lourd dans les jambes mais nous arrivons quand même en deux jours à Villazon, ville frontière avec l’Argentine.
Encore une nuit à l'école. L'accueil au sud est vraiment naturel et chaleureux
La frontière
Notre sentiment sur la Bolivie est très contrasté. Le lac, la jungle, le salar sont des endroits merveilleux, mais nous y sommes arrivés sans les vélos. Nous avons roulé pour rouler. Il aurait fallu que nous soyons équipés très légers et un peu plus baroudeurs pour profiter à vélo de ce pays. De plus, le contact avec les Boliviens a été tendu dans le nord. Donc le referions-nous à vélo ? Je ne pense pas. Faut-il venir en Bolivie ? Oui c’est sur, mais peut-être autrement.
Nous passons à notre treizième pays, bientôt le retour…
Dernier paysages boliviens